mardi 6 novembre 2018

Un air de Da Vinci Code ...




Des restes humains viennent d’être exhumés par des ouvriers qui rénovaient le sous-sol de l'ambassade du Vatican à Rome. Une enquête vient d'être ouverte par cette cellule pour déterminer l’ADN correspondant aux ossements.

Deux jeunes mineures mystérieusement disparues en 1983

La découverte de ces os humains ranime le mystère de deux disparitions distinctes survenues en juin 1983. La première d’entre elles concerne Emanuela Orlandi et a donné lieu à une véritable affaire gérée alors maladroitement par le Vatican. Le 22 juin 1983, cette jeune fille d’un officier de police du Vatican, âgée de 15 ans, n’est jamais rentrée de son cours de musique. La jeune Emanuela  monta  dans une BMW,  sous les yeux de deux policiers en faction devant le Sénat. Interrogés par la police italienne, ils firent une description si précise du conducteur  -grand, brun avec une calvitie, une trentaine d’années- que son portrait-robot permit de l’identifier rapidement. Il s’agissait du redoutable chef mafieux de la Banda della Magliana, Enrico De Pedis.
Les décennies qui ont suivi, sa famille a continué à faire pression sur le Saint-Siège pour obtenir la vérité sur sa disparition et sa mort éventuelle. Le frère d’Emanuela a rencontré le Pape François en 2013, qui lui a alors confié : “Ta sœur est au ciel”... Le Corriere della Sera rapporte que la dernière information relative à l’affaire Orlandi révélait que le Vatican aurait dépensé plusieurs millions de lires pour “gérer l’incident”, dépenses qui se seraient brusquement arrêtées en 1997, et qui pourraient correspondre à la date de la mort de la jeune fille.

Si l’ADN de ces os humains ne correspondait pas à celui d’Emanuela Orlandi, une seconde piste pourrait être envisagée. Quatre jours exactement après sa disparition, une autre mineure, Mirella Gregori, n’était elle aussi jamais rentrée chez elle. Elle était brièvement descendue répondre à un inconnu qui sonnait à l’interphone de son appartement familial. Selon sa mère, la jeune fille avait répondu à l'interphone, affirmant à ses parents qu'il s'agissait d'un camarade d'école et qu'elle allait lui parler brièvement avant de remonter chez elle.
Si cette affaire a présenté moins de retentissements, elle reste tout aussi mystérieuse que la première. L’identification des fragments osseux conduisant à l’une ou l’autre des jeunes filles pourrait permettre de jeter la lumière sur ces disparitions vieilles de plus de trente ans.

La somptueuse nonciature apostolique (ambassade) a été construite en 1920 par l’architecte Clemente Busiri Vici à la demande d'un industriel et sénateur juif répondant au nom d’Isaia Levi. Entourée d'un grand parc de 20 000 mètres carrés fermé au public, elle fut donnée au Saint-Siège en 1949 par ce même Isaia Levi qui s'était inscrit au parti national fasciste (PNF) en 1925.


sources :
https://www.lesinrocks.com/2018/11/02/actualite/la-decouverte-dossements-au-vatican-relance-de-vieilles-affaires-de-disparitions-111140074/
https://www.lingenue.net/2014/05/11/au-vatican-pas-de-miracle-pour-emanuela/
http://www.farodiroma.it/des-restes-humains-decouverts-dans-une-propriete-du-vatican/
https://www.liberation.fr/direct/element/des-restes-humains-decouverts-dans-une-propriete-du-vatican-a-rome_89334/


La piste du père Amorth

Le très controversé exorciste officiel du Vatican, le père Gabriele Amorth, 85 ans, met en cause le défunt Mgr. Simeone Duca, ancien archiviste du Saint-Siège, qui aurait été l’organisateur de fêtes sexuelles à Rome, voire dans la cité vaticane. Il l’accuse indirectement d'Emanuela Orlandi et pense qu'elle soit enterrée secrètement dans la crypte de l’église Sant’ Appolinare, dans le cercueil d’un chef mafieux, Enrico De Pedis abattu à l’âge de 38 ans en 1990. Pour l’exorciste, la jeune victime a été l’objet d’un trafic à caractère sexuel après enlèvement et l’instigateur n’aurait été autre que Mgr Simeone Duca, l’ancien archiviste décédé du Vatican. En sus, partie de la garde suisse et une « ambassade étrangère » proche de la nonciature apostolique (les Affaires étrangères vaticanes) serait impliquée, selon le père Amorth.
Pietro Orlandi, frère d’Emanuela, avait rapporté à la presse italienne que la directrice du chœur de l’église Sant’ Appolinare, sœur Dolores, se méfiait de don Piero Vergari, l’évêque chargé de la paroisse, conseillait aux jeunes filles de s’en écarter, dont Emanuela, et préférait elle-même faire ses dévotions dans d’autres églises.

sourcehttp://conscience-du-peuple.blogspot.com/2012/05/scandale-au-vatican-viol-et-meurtre-sur.html




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