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samedi 14 juillet 2018

Enchères : faut-il interdire la vente de certains objets ?


Une réplique de guillotine datée du XIXe siècle a été vendue, mercredi, aux enchères​ à l'hôtel Drouot, à Paris, avec son couperet gravé « Armées de la République ». L’acquéreur, un entrepreneur français, Christophe Février, l’a acheté pour un montant de 8.008 euros [...].


L’objet insolite provenait d’un petit musée de la torture
L’objet était proposé dans le cadre d’une vente judiciaire, à la suite de la liquidation du Caveau des Oubliettes, célèbre club de jazz parisien qui a fermé définitivement ses portes. Ancienne prison créée au 12e siècle pour y enfermer les adeptes de magie noire, ce haut lieu parisien, devenu un cabaret dès 1920, a abrité un petit musée de la torture.

Une vente qui n'a finalement pas été interdite
L'autorité de régulation, le Conseil des ventes volontaires a émis un avis négatif sur cette mise en vente mais n’a pu s’y opposer, s’agissant d’une vente sur décision de justice au profit d’une dette fiscale.

En 2012, une vente volontaire de véritables objets de torture, propriétés de la famille d’un ancien exécuteur des peines capitales pendant la Guerre d'Algérie, avait été annulée dans un souci « d’apaisement », après les vives critiques d’associations de défense des droits de l’Homme. Cette fois, aucun obstacle n’a pu bloquer l’acheteur.


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