Jean-Marc Reiser, le principal suspect dans la disparition de Sophie Le Tan, une étudiante strasbourgeoise de 20 ans, est fils de forestier et est âgée de 58 ans.
Son parcours estudiantin et professionnel :
- Septembre 1977 à juin 1979 : Lycée Technique Le Barrage, Schiltigheim
- Avril 1980 à mars 1981 : Armée de l'Air (lieu non précisé)
- Avril 1981 à mars 1990 : Agent d'exploitation à La Poste (lieu non précisé)
- Septembre 1988 à juin 1989 : Université Robert Schumann, Strasbourg
- Mars 1990 à avril 1991 : Equivalent Maitrîse, Administration publique - Corse Bastia
- Mai 1991 à juin 2005 : travaille au ministère de l’éducation nationale à Strasbourg
- Inscrit depuis 2012 à l'université de Strasbourg, il a décroché un master en archéologie byzantine en 2017.
- Selon le doyen de la faculté, il était impliqué dans les projets et passait toutes ces journées sur les ordinateurs de la bibliothèque.
- La veille de son arrestation pour la disparition de Sophie Le Tan lundi dernier, Jean-Marc Reiser est au secrétariat pour s'inscrire en master d'histoire de l'art.
Et maintenant le CV du criminel :
- 1987 : Françoise Hohmann, 23 ans, représentante de commerce, disparaît mystérieusement après avoir rendu visite à Jean-Marc Reiser. Le dernier client à qui elle avait rendu visite avant sa disparition était Reiser. Son corps n'a jamais été retrouvé. Reiser est suspecté mais pas condamné.
- 1995 : Jean-Marc Reiser viole une jeune auto-stoppeuse allemande de 22 ans.
- 1996 : Jean-Marc Reiser commet un autre viol.
- 1997 : Reiser est interpellé lors d'un contrôle de routine des douaniers. Dans son véhicule avaient été découverts un arsenal d'armes de poing, un fusil à pompe, des cagoules et des stupéfiants, du GHB (la drogue du violeur) ainsi que des photos pornographiques.
- 2001 : par la cour d'assises du Doubs à 15 ans de réclusion pour des viols commis en 1995 et 1996. Toujours en 2001, il est acquitté par la cour d'assises du Bas-Rhin dans une autre affaire.
- 2012 : Reiser cambriole une clinique vétérinaire.
- 2016 : Reiser cambriole une autre clinique vétérinaire. Selon Le Parisien, le quinquagénaire était à la recherche de "produits analgésiques puissants et anesthésiants" avec comme objectif de fabriquer de la "drogue du violeur", ces produits ayant comme conséquence pour celui ou celle qui les ingurgite un état léthargique profond et une soumission totale.
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