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mardi 27 août 2019

Voyage en Eden : Chatt-el-Arab


"Un fleuve sortait d'Eden pour arroser le jardin, et de là se divisait en quatre têtes. 
Le nom du premier est Pischon, c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or. 
Le nom du second fleuve est Guihon, c'est celui qui entoure tout le pays de Cush. 
Le nom du troisième est Hiddékel (le Tigre). C'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. 
Le quatrième, c'est l'Euphrate" 
(Genèse 2:10 à 14).

Le Chatt-el-Arab débute à la confluence du Tigre et l'Euphrate, au niveau d'une ville nommée Al-Qurnah, à environ 100 km au nord-ouest de Bassorah, en Irak.





Il y a quelques décennies, le Professeur El Baz, de l'Université de Boston aux Etats Unis, effectuait des recherches par géolocalisation satellite.
Un jour d'Octobre, une photo satellite du sud de l'Irak arriva sur son bureau. Les deux fleuves du Tigre et de l'Euphrate apparaissaient clairement sur le cliché, se rejoignant aux environs de la ville actuelle de Bassorah pour former le Chatt-el-Areb. Mais un détail de la photo attira l’œil exercé du Professeur El Baz. Deux légers tracés, perpendiculaires au Chatt-el-Areb, se découpaient sur le terrain accidenté. Après examen plus approfondi, ces deux tracés s'avérèrent être les lits de deux anciennes rivières à sec. Ils n'avaient pu être identifiés jusqu'à présent, le relief accidenté de la région rendant celle-ci difficile d'accès. El Baz, qui connaissait le récit biblique, supposa que ces deux lits de rivières pouvaient fort bien être ceux des fleuves Pischon et Guihon dont parle le livre de la Genèse.

Le chercheur se rendit sur place afin d'étudier le terrain de plus près et fit une découverte étonnante. De l'eau coulait en suivant les lits de ces deux rivières, mais en sous-sol. Deux rivières souterraines suivaient les lits de ce qui fut autrefois deux fleuves à ciel ouvert. Le Professeur El Baz émit l'hypothèse que les lits de ces fleuves asséchés avaient dû être autrefois ceux du Guihon et du Pischon.
Fait étonnant, le mot Guihon, en hébreu, désigne de par la structure même du mot, un fleuve souterrain qui ressort d'une terre molle. On traduit généralement ce mot par "jaillissement". Une telle corrélation peut laisser supposer que ce fleuve souterrain découvert par le Professeur El Baz était bel et bien l'un des quatre fleuves qui irriguait autrefois le Jardin d'Eden.

sources :
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2018/12/27/en-irak-l-eau-ne-coule-plus-dans-le-jardin-d-eden_5402710_4500055.html
http://destresorsdanslesable.over-blog.com/2018/05/situation-du-jardin-d-eden.html


Un écosystème unique...




Chatt-El-Arab est un marais et un fleuve à la fois. Il s’étend sur 170 km après la confluence du Tigre et de l’Euphrate et se déverse dans le Golfe Arabique. C’est aussi le seul endroit en Irak soumis au phéno­mène des marées. Il était bordé d’une ceinture verte formée par des millions de palmiers de diverses espèces qui constituaient une grande richesse agricole. La région du Chatt comptait 20 millions de pieds de palmiers avec les meilleures variétés de dattes.
Son écosystème unique alliant poissons d’eau douce et d’eau salée est riche d’une biodiversité exubérante.


...Aujourd’hui en danger



Chatt-el-Arab a ainsi été mis à mal par la guerre et le manque d’entretien des voies navigables et des canaux tout autant que par la pollution par les hydrocarbures.
Il avait auparavant beaucoup souffert du fait de la politique sécuritaire éminemment répressive du régime de Saddam Hussein qui l’a en partie asséché.
Chatt-el-Arab est une victime collatérale de la guerre et de la mauvaise gouvernance.

Le poisson, jadis produit de base de l’alimentation – notamment à Bassorah - a disparu ou n’est plus guère consommé du fait qu’il sent ou a le goût du pétrole. D’après les chercheurs de l’Université de Bassorah et d’après les spécialistes irakiens en écologie et en pollution, les cas de cancer ont beaucoup augmenté dans la région ces derniers temps et les autorités ne veulent pas divulguer les chiffres de cette épidémie due à la pollution de l’eau et des poissons par les produits pétroliers et d’autres toxiques.

La sédimentation des fonds du Chatt-el-Arab ne permet plus la navigation des embarcations qui s’échouent sur les fonds. Cette sédimentation a en outre provoqué le changement du cours du Chatt-el-Arab comme le prouve l’observation par GPS. Le lit s’est déplacé de 15 mètres et les rives s’effondrent. Ce qui a eu des effets dramatiques sur l’environnement : les palmeraies se meurent : alors que la région du Chatt comptait 20 millions de pieds de palmiers, il n’en reste plus que deux millions. Les meilleures variétés de dattes ont pratiquement disparu. La population se voit ainsi privée d’une source appréciable d’alimentation.

source
http://www.irenees.net/bdf_fiche-documentation-530_fr.html




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