Contrairement à beaucoup de ces îles, North Sentinel n'a pas de port naturel, donc il n'y a pas de bon endroit où un navire peut s'abriter d'une tempête. De plus, l'île est entourée d'un anneau de récifs coralliens submergés qui empêchent les grands navires de s'approcher. C'était particulièrement vrai à l'époque de la voile, quand les navires n'avaient aucun moyen de manœuvrer rapidement pour se sortir du danger une fois qu'ils avaient réalisé que les récifs étaient là. Des ouvertures étroites dans ces récifs permettent aux petits bateaux de se glisser et d'aborder la plage, mais elles ne sont praticables que par beau temps et par mer calme, ce qui arrive deux mois par an. Pendant les dix mois restants, l'île ne peut pas être approchée en sécurité depuis la mer.
Exilés sur une île de 72 km2 au cœur de l'océan Indien, les Sentinelles sont l'un des peuples les plus sauvages de la planète. Leur façon de vivre n'a connu aucune évolution depuis plusieurs milliers d'années et seule une poignée d'hommes civilisés a pu les approcher en 1991, alors qu'ils tentaient leur chance depuis 1967. [...] Leur façon de vivre n'a connu aucune évolution depuis près de 60 000 années. Retranchés par centaines sur l'île North Sentinel située au cœur de l'océan Indien, la tribu autochtone des Sentinelles est l'un des peuples les plus hostiles de la planète et surtout, le seul impossible à approcher. [...]. Leurs coutumes et leurs croyances sont peu connues, les Sentinelles vivent en communauté et rejettent tout lien avec l'extérieur, ou toute forme de modernité.
Cependant ce rejet de la modernité serait construite de toute pièce. Une base secrete de la CIA, composée essentiellement de radars sophistiqués serait installée sur North Sentinel afin de surveiller l’Asie du Sud Est.
En 2004, lorsque le Tsunami frappa l'océan Indien, de nombreuses craintes que le peuple ait péri s'étaient alors manifestées. En 2004, dans les jours qui suivirent le tsunami qui fit des centaines de milliers de morts, le gouvernement a envoyé un hélicoptère pour distribuer des vivres et procurer des soins aux survivants des Sentinelles. Mais curieusement, l’île de North Sentinel n’a presque pas été touchée alors que certaines îles voisines ont subi de lourds dommages.
sources:
Les îles Andaman, situées dans l'océan Indien, sont administrativement rattachées au territoire indien des îles Andaman-et-Nicobar. L’archipel compte 204 îles (570 en comptant les îles Nicobar) situées entre le golfe du Bengale et la mer d'Andaman, à environ 200 kilomètres au sud de la Birmanie.
Son climat tropical, ses plages de sable blanc bordées de palmiers, sa végétation luxuriante et ses eaux turquoises font des îles Andaman un endroit paradisiaque. Les îles abriteraient les plus belles plages du monde. Le territoire vallonné et densément boisé offre une flore et une faune remarquables. La totalité du territoire est recouverte à plus de 80 % d'une forêt primaire tropicale, où s'épanouit une multitude de plantes endémiques, dont de nombreuses variétés d'orchidées uniques au monde.
Aujourd’hui de plus en plus prisée par les touristes indiens qui en font une destination privilégiée pour les voyages de noces, mais également par les touristes étrangers ayant eu vent de ce coin de paradis, les îles Andaman accueillent 100 000 visiteurs de plus qu’il y a 10 ans. Et l’arrivée de tous ces nouveaux vacanciers a de lourdes répercussions écologiques sur l’équilibre fragile d’Andaman. Des dégâts sont d’ores et déjà mesurés dans l’eau de mer, et d’autres sont bien visibles en surface. Les coraux ont perdu en qualité et en nombre (de 30% environ). En se promenant, on observe aujourd’hui des bouteilles en plastique disséminées un peu partout sur l’île et sur les rivages. Les déchets plastiques constituent le principal fléau apporté par le tourisme : l’île n’étant dotée d’aucune structure pour gérer les déchets, ces derniers sont soit ponctuellement incinérés par la population locale soit laissés dans la nature.
Parmi tous les problèmes auxquels un territoire insulaire peut être soumis, la gestion des déchets apparaît comme une priorité flagrante. Sans oublier l’impact direct sur la population locale, qui a vu son environnement se détériorer et l’apparition de maladies liées à la pollution.
"Danse", ordonne le policier. Les jeunes femmes, seins nus, obéissent. La caméra se déplace vers une autre jeune femme qui tient devant elle un sac de céréales, l’air embarrassé. “Danse pour moi”, ordonne à nouveau le policier.
Voici le genre de vidéo que rêvent de tourner les touristes qui partent “en safari” dans la jungle des îles Andaman. La beauté de la forêt ne sert que de décor. Le but du voyage est de voir les Jarawa, une tribu isolée qui commence tout juste à entrer en contact avec le monde extérieur. Les Jarawa, qui comptent environ 400 membres et vivent sur une réserve forestière de 1 021 kilomètres carrés sur l’île Andaman du Sud, dans l’archipel des Andaman, sont francs, innocents et extrêmement vulnérables à l’exploitation. Les îles, qui appartiennent à l’Inde, constituent un énorme aimant à touristes. La police y a pour mission de protéger les Jarawa des étrangers voyeurs. Mais cette fois-ci, en échange d’un pot-de-vin d’environ 15 000 roupies [240 euros], l’agent de police a accepté d’aller convaincre les femmes de danser pour la caméra. “Je vous ai donné à manger”, leur rappelle-t-il au début de la vidéo. Les risques d’abus sont évidents. [...] certaines femmes jarawa ont donné naissance à des enfants dont le père est un étranger. Ces bébés ne sont pas acceptés par la tribu et sont tués [...].
Ils pensent que la police les protège, [...] mais en réalité elle les utilise. Les Jarawa sont poussés à se rapprocher des touristes et des autres habitants de l’île. [...] La police leur a appris à mendier ; elle récupère l’argent qu’ils récoltent et leur donnent en échange du tabac, qu’ils ne consommaient pas avant, et de la nourriture.
sources:
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