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vendredi 14 décembre 2018

Comment est-ce possible ? Ils assistent au même accident et leurs témoignages sont diamétralement opposés


Les témoins assistent au même moment au même accident et leurs témoignages se contredisent 
Pour rappel, le 14 décembre 2017 à Millas, une conductrice d'un car scolaire s'engageait sur un passage à niveau et entrait en collision avec un TER, entraînant ainsi la mort de six collégiens.
D'après BFM TV, une élève de quatrième qui a survécu à ce drame a raconté ce qu'elle a vu : « J'ai vu que la barrière était fermée. Le bus l'a poussée. Elle s'est cassée. Le bus a continué à rouler doucement. Le train rouge est arrivé à ce moment [...] ».

Deux automobilistes présents de l'autre côté de la barrière affirmaient également que celle-ci était fermée et que le bus aurait forcé le passage. L'enquête aurait récemment révélé que des traces de frottement sur le devant du bus pourraient attester d'un choc avec une barrière fermée.
« Deux témoins, qui se trouvaient en voiture de l’autre côté du passage à niveau le jour du drame, ont ainsi affirmé aux gendarmes que les barrières étaient fermées au moment de la collision », explique le site d’informations locales, qui a eu accès au rapport d’enquête.
« Le bus a forcé le passage à niveau alors qu’il était fermé, le signal lumineux rouge était actif », selon l’une des deux personnes interrogées par les enquêteurs.
Un autre témoin a donné la même version, rejoignant ainsi celles du conducteur du TER et de sa stagiaire, ainsi que ceux de deux collégiens à l’intérieur du car.

La conductrice du bus continue de nier que les barrières du passage à niveau étaient levées : « Il n’y avait rien ce jour-là, ni voyant ni barrière. Les enquêteurs l'interrogent aussi sur ce SMS qu'elle a reçu à quelques secondes de l'accident, mais qui n'a pas été lu. Le signal du message a-t-il pu attirer son attention ? Car l'écran de son portable s'allume dans ce cas-là. La conductrice affirme ne pas s'en souvenir.
Interrogée par BFMTV, une collégienne, qui se trouvait dans le car qui suivait celui percuté par le TER, affirme également que le barrières étaient levées. Une victime hospitalisée assure aussi que « la barrière ne s'est pas refermée, elle est restée ouverte. Les clignotants rouges qui s'allument normalement ne se sont pas allumés.»
Le journal L’Indépendant a également recueilli le témoignage de la grande soeur d’une victime, une collégienne qui se trouvait aussi à bord du car. Selon elle, la jeune fille a également constaté que les barrières ne s’étaient pas baissées.


La conductrice
La mère d'une victime met en cause la conductrice du car, qui prenait des anxiolytiques et un puissant somnifère depuis 2009. Ce n'est pas la seule fautive, son médecin qui lui donnait des ordonnances savait très bien quelle conduisait des enfant, la médecine du travail était au courant, son employeur aussi.
En effet, il est indiqué dans le dossier que la conductrice mère d'une fille de 17 ans prenait des anxiolytiques, et depuis 2009 du Zopiclone, un somnifère aux effets secondaires pourtant connus : somnolence, vertiges, absences, incompatibles avec la conduite d'un véhicule. Ce traitement très lourd aux effets indésirables et dangereux pour la conduite, engendre également des troubles du comportement et des périodes d'absence.
" Qu'on arrête de victimiser la conductrice ! " s'écrit la maman d'une adolescente décédée dans l'accident. "Elle se victimise en disant qu'elle avait, après l'accident, du sang sur le visage . J'ai pu voir son visage. Il n'y a que son visage qui a été épargné. Comme si elle dormait. On aurait dit une poupée. Elle avait juste une égratignure sur l'arcade."


Comment réussit-on à tenir après un tel drame ?
"Les deux premiers mois, on essaye, on est pris par la paperasse, les actes de décès, etc. L'administration française dans toute sa splendeur. Et maintenant, il n'y a plus de papiers, plus rien. C'est le vide, le manque, le silence à la maison" déclare la maman de l'adolescente décédée.

sourceshttps://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/millas-la-conductrice-a-tue-nos-enfants-accuse-la-mere-d-une-victime-7792630082
www.laprovence.com/article/edition-marseille/4880924/accident-de-car-de-millas-nos-enfants-ont-ete-tues.html%3famp
https://www.herault-tribune.com/articles/166788/occitanie-drame-de-millas-la-conductrice-n-aurait-pas-du-conduire-sous-anxiolytiques/
https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/14/2742420-drame-millas-collegienne-assure-barriere-etait-levee.html
http://www.leparisien.fr/faits-divers/collision-a-millas-plusieurs-temoins-assurent-que-les-barrieres-du-passage-a-niveau-sont-restees-levees-15-12-2017-7454301.php


Coupable ou non, la conductrice n'aurait pas dû conduire sous anxiolytiques
Suite au drame de Millas ayant entraîné la mort de plusieurs collégiens, la Commission des Citoyens pour les droits de l'Homme (CCDH) dénonce les effets dévastateurs des anxiolytiques pouvant être responsables d'accidents graves de la route.

Les analyses de sang effectuées sur la conductrice ont révélé des traces d'anxiolytiques et de somnifères. Les anxiolytiques, qui font partie de la classe des « benzodiazépines », sont des psychotropes pouvant entraîner de nombreux effets secondaires graves.

En avril 2017, dans son rapport « État des lieux de la consommation des benzodiazépines en France », l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) affirme que, malgré une baisse de la consommation, le nombre d'utilisateurs de benzodiazépines reste très élevé. L'ANSM rappelle que ces médicaments peuvent entraîner des effets indésirables tels que : perte de mémoire, altération des fonctions psychomotrices, troubles du comportement, insomnie, agitation, nervosité, idées délirantes, hallucinations, dépendance physique et psychique, etc...

sourcehttps://www.herault-tribune.com/articles/166788/occitanie-drame-de-millas-la-conductrice-n-aurait-pas-du-conduire-sous-anxiolytiques/




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