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jeudi 21 novembre 2019

Tunisie : après le printemps arabe ... Rached Ghannouchi

Rached Ghannouchi est depuis 1981, le chef d'Ennahdha, parti politique tunisien islamiste conservateur proche de la mouvance des Frères Musulmans. Il  est également président du parlement tunisien depuis le 13 novembre 2019.



De son vrai nom Farid Kherriji, devenu Rached Ghannouchi pour des raison obscures (semble-t-il pour échapper à la justice car compromis dans un viol d’une mineure),  naquit à El Hamma dans le gouvernorat de Gabés  en 1941, dans une famille pauvre avec un père extrêmement sévère d'obédience kharijite proche du wahhabisme, d’où le nom de la famille.

Après le « koutab » (école coranique), il entra dans une école primaire traditionnelle de l’époque (où l’enseignement se faisait en arabe uniquement).
[...] Il a fait 3 années d’étude à la « Zeitouna » pour obtenir un brevet « Attatwii » qui lui permit d’exercer comme instituteur d’arabe dans une école primaire à Gabés.
Parti à l’étranger, après quelques années d’exercice, il a été au Caire où il essaya l’agronomie sans succès, puis à Damas ou il prétend avoir étudié la philosophie. Mais aucune trace de ces études ne vient confirmer ses dires, à ce jour.
Tout ce qu’on sait, c’est qu’il fut approché par des islamistes radicaux de la mouvance des frères musulmans. Il partit en France en 1968 grâce à l’aide financière de personnes charitables, dans le but de poursuivre ses études à la Sorbonne.  Il commença  par des cours gratuits d’apprentissage de la langue française pour les étrangers à l'Alliance française sans succès. Il ne put y rester plus d’une année.

Il rentra au pays en 1969 où il pu obtenir un poste de professeur dans le secondaire pour enseigner l’instruction civique et religieuse. A cette époque le baccalauréat n’était pas indispensable pour un tel poste. Ses collègues le jugeaient caractériel, aigri, frustré, difficile à fréquenter.

Il prépara dans la clandestinité son groupe en 1972 réunissant une vingtaine de clandestins à Mornag. Aucune information n’est fournie sur le financement ni sur son origine.
Il sera inscrit sur la liste des terroristes les plus recherchés dans le monde sous de multiples accusations, dont essentiellement celle de trafic d’armes.
 [...] Roland Jacquard fait de Rached Ghannouchi un « inspirateur » d'actes violents commis au nom de l'islamisme :




Rached Ghannouchi est marié et père de quatre filles et deux garçons, Bara, Mouadh, Yusra (porte-parole d'Ennahdha), Intissar et Soumaya mariée à Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Jebali. Il a deux épouses : une tunisienne et une soudanaise, la sœur de son ami Hassen Al Tourabi. Est-ce pour « régulariser » sa situation matrimoniale, qu’il veut réinstaurer la polygamie en Tunisie ?


sources:









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