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dimanche 9 février 2020

Première trompette ?


- Début 2019 :  Dans les forêts d'Afrique Centrale, "deuxième poumon vert mondial", 1.908.154 alertes incendie ont été déclenchées.
- Janvier 2019 : En Sibérie et en Arctique, les incendies ont "causé un nuage de fumée et de suie plus grand que l’Union européenne".
- Entre janvier et septembre 2019 :  Dans la forêt amazonienne, le nombre d’incendies a augmenté de 41% par rapport à l’année précédente.
- En juin 2019, l’équivalent de 100 000 terrains de football a brûlé dans les régions arctiques.
- Du printemps jusqu'au début de l’été 2019, les incendies en Syrie ont brûlé de vastes étendues de terres cultivées ce qui a donné lieu à des inquiétudes quant à l’insécurité alimentaire. Bien que certains incendies soient apparus près des lignes de front alors actives, des feux de forêt ont également été signalés dans plusieurs autres régions du pays, y compris des champs de blé et d’orge dans la province fertile de Hassakeh.
- Fin juillet 2019 : Dans les forêts tropicales d'Asie du Sud Est, des feux échappent au contrôle des autorités indonésiennes. D'origine humaine, ils seraient la marque de la déforestation.
- Depuis septembre 2019 : trois millions d’hectares ont brûlé en Australie, en proie à des incendies incontrôlables.



source:






En 2019, la planète a fait face à un nombre conséquent de feux jugés "sans précédent". [...]
Des incendies qui s’apparentent à des "méga-feux", même si le terme n’a pas encore de définition scientifique précise et s’applique différemment selon les pays. Aux États-Unis, l'écrivain journaliste William Finnegan, dans un long article intitulé "Carlifornia burning" évoque des incendies qui détruisent plus de 40 000 hectares : "Nous sommes entrés dans l’ère des méga-feux, comme on appelle ceux qui détruisent plus de 40 000 hectares", écrit Finnegan.

"Il est admis qu’on parle de méga-feu dès lors que la surface parcourue par les flammes ainsi que sa vitesse de propagation atteignent des dimensions exceptionnelles – par exemple au-delà de 10 000 hectares pour la surface - et que les dommages causés sont largement supérieurs à ceux des incendies ‘classiques’", explique le Sénat dans son rapport publié en septembre "Les feux de forêts [...] :
"Par leur intensité, leurs conséquences, leur durée et leurs dimensions, ces feux hors normes, de plus en plus incontrôlables [...] "Ils ravagent l’Amazonie, bien sûr, mais sévissent aussi en Sibérie, dans toute l’Indonésie, en Afrique, en Australie, en Europe du Nord, y compris près du cercle polaire…"

source :






SIBERIE / CERCLE POLAIRE :

La taïga russe est régulièrement sujette aux feux de forêt. Mais cette année, la Sibérie a connu des incendies d’une ampleur inédite forçant le président russe Vladimir Poutine à faire intervenir l’armée. Plus de 13 millions d’hectares de forêt boréale sont partis en fumée depuis le début de l’année selon Greenpeace.
À partir de juin 2019, les feux de forêt du Cercle polaire arctique ont été sans précédent en termes d’emplacement, d’ampleur et de durée, entraînant le rejet de 182 mégatonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ces incendies se sont produits dans tout le cercle polaire arctique dans la République de Sakha en Sibérie et en Alaska pendant une période prolongée entre juin et août. Les scientifiques du CAMS ont surveillé plus de 100 feux de forêt dans la région, principalement causés par des conditions exceptionnellement chaudes et sèches dans la région.
La saison typique des feux de forêt dans les forêts boréales et le cercle polaire arctique se situe entre mai et septembre, mais il était inhabituel de voir autant de feux de cette ampleur et de cette durée dans le cercle polaire en juin. 

En Sibérie, les écologistes ont déploré une "catastrophe" face aux 12 millions d’hectares de forêt réduits en cendres, d’après Greenpeace Russie. Des feux courants en été dans la région mais l’ampleur a été telle cette année qu’ils pourraient avoir des conséquences environnementales sur le long terme, notamment sur la fonte des glaces. 

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AMAZONIE :


En août 2019 l’Institut national de recherche spatiale brésilien, chargé de mesurer la déforestation en Amazonie, indiquait une hausse de 83% des feux de forêt au Brésil, avec 72 843 départs de feu entre janvier et août.
source :




AFRIQUE CENTRALE :


Depuis le début de l’année 2019, c’est la République Démocratique du Congo (RDC) qui a comptabilisé le plus de départs de feu, loin devant le Brésil. Depuis le 1er janvier 2019, selon les chiffres du Global Forest Watch Fires, le pays a ainsi recensé 1.908.154 alertes.
[...] En Angola, au Congo, en République Démocratique Du Congo, en Tanzanie ou encore en Zambie, des milliers d’incendies consument des quantités phénoménales de végétation".

source




ASIE DU SUD EST :

Après l’Amazonie, la troisième forêt tropicale du monde est, elle aussi, assaillie par les flammes. Sur l’île indonésienne de Sumatra et sur l’île de Bornéo, partagée entre l’Indonésie, la Malaisie et Brunei, des feux font rage depuis la fin du mois de juillet. Une situation qui s’intensifie [...]

Les feux de forêt dévastateurs en Indonésie ont été l’un des incidents les plus intenses depuis près de deux décennies. On estime que les incendies indonésiens qui ont débuté en août ont libéré au moins 708 mégatonnes de CO2 jusqu’à la fin novembre 2019. Les incendies ont été principalement causés par la combustion de tourbières riches en carbone et par des conditions plus sèches que la moyenne. Ce qui ressort également, c’est que l’intensité quotidienne totale des feux est supérieure à la moyenne des 16 dernières années. Des milliers de kilomètres carrés de terres importantes sur le plan écologique ont été brûlés, provoquant un brouillard toxique, menaçant la santé de la population locale ainsi que les forêts naturelles et la faune. 

sources :




AUSTRALIE :


Les feux de brousse australiens, qui ont commencé en septembre et se sont intensifiés au début de novembre, étaient sans précédent dans certaines régions par rapport aux 16 années précédentes, causant des problèmes généralisés de qualité de l’air. La Nouvelle-Galles du Sud a été la plus touchée, de même que le Queensland où le jour a été transformé en nuit dans certaines régions. La fumée a ensuite été transportée au-delà de la Nouvelle-Zélande et de l’océan Pacifique Sud, jusqu’en Amérique du Sud. De très fortes concentrations de particules ont amené un certain nombre de régions australiennes à déclarer l’état d’urgence.





sources :





Apocalypse Chapitre 8 versets 6 -7 :

Et le premier sonna de la trompette : et il y eut de la grêle et du feu, mêlés de sang, et ils furent jetés sur la terre ; et le tiers de la terre fut brûlé ; et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée.








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