Bénin : esclavage et maçonnerie

La Place Chacha (ou place des enchères)

Chacha est une place publique située dans la ville historique de Ouidah au Bénin. Chacha était le surnom de Francisco Félix de Souza représentant du roi d'Abomey à Ouidah. 

Encore appelée marché des esclaves, la place Chacha était le lieu où se tenaient les enchères publiques pendant lesquelles les esclaves destinés aux Amériques étaient troqués contre des marchandises.

Wikipédia n'allant pas toujours jusqu'au bout des choses, il nous a fallu, comme d'habitude, chercher pour apporter des compléments d'informations. Ceci a pu se faire grâce au site "Le voyage du Calao".

La « Place Chacha » a ainsi été nommée en l’honneur de Don Francisco de Souza, alia Cha Cha (vite vite), marchand d’esclave brésilien, représentant du Roi auprès des Européens. La plupart des Souza du Bénin sont paraît-il ses descendants. Don Francisco de Souza était un négrier.

https://www.youtube.com/watch

Marchand d’esclaves comme son père, ce natif de Salvador de Bahia se serait installé au Dahomey en 1788. Devenu conseiller personnel du roi Guézo, il se comportera jusqu’à sa mort, en 1849, comme le véritable maître de la cité, où un quartier perpétue encore aujourd’hui son souvenir. Sur la célèbre place, l’immeuble de la puissante famille de Souza est immanquable. Une partie de ses nombreux descendants y vit encore, sous la direction d’un chef de famille très respecté.

« N’y a-t-il pas des tensions entre la population et cette famille qui a participé à la traite négrière ? demande le journaliste du journal Le Monde.

"– Non, personne ne peut être considéré responsable de ce que ses ancêtres ont commis" répond Nadal le guide.

Ce "A " ne vous rappelle rien ?

sources:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_Chacha_(Ouidah)

https://levoyageducalao.com/afrique/route-des-esclaves-de-ouidah/

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/19/a-ouidah-personne-ne-peut-etre-considere-responsable-de-ce-que-ses-ancetres-ont-commis_5244122_3212.html

 "C’est sous cet arbre et en cette place que se tenaient les enchères publiques pendant lesquelles les esclaves destinés aux Amériques étaient troqués contre des marchandises de pacotille".

Il y avait aussi un autre arbre notable. L'arbre de l'oubli. Les esclaves mâles devaient tourner autour de lui neuf fois. Les femmes sept fois. Ces tours étant accomplis, les esclaves étaient censés devenir amnésiques. Ils oubliaient complètement leur passé, leurs origines et leur identité culturelle pour devenir des êtres sans aucune volonté de réagir ou de se rebeller.