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vendredi 8 juin 2018

Qui était Marcel Vervloesem ?

Sa vie

C'était en 1953 à Lier, ravissante bourgade flamande en bordure de la Campine, que naissait Marcel Vervloesem. Il était ce qu'il sera toujours: carré, costaud, ni petit, ni grand, ni bellâtre, ni laideron, rouspéteur et spirituel, mais sa mère avait déjà décidé de l’abandonner. Il grandit, bon garçon et enfant de coeur dans un orphelinat catholique, persuadé que ses parents étaient morts. Les bonnes sœurs ne jugèrent pas utile de lui parler de sa famille et ses professeurs ne notaient pas son intelligence singulière et sa personnalité le mettait de côté.

Ses premiers talents apparurent lors d’un spectacle à l'école. Marcel bondit sur la scène déguisé en hippy, avec une perruque et une guitare, sous une musique de rock dur. Il avait confectionné un système de ressorts qui lui permettait de faire sauter sa perruque et sa guitare en l’air en pressant sur un bouton. Tous, étaient hilares, même le directeur qui n'avait aucun sens de l'humour et il gagna le premier prix.

Comme la majorité des enfants abandonnés, il était destiné à se forger une personnalité sans fantaisie dans un métier manuel. Il devait quitter l’école pour la fournaise d’une boulangerie à quatorze ans, payé trois fois rien pour travailler de six heures du matin à dix heures du soir. Durant son service militaire, il trouvait une grande satisfaction à aider les plus faibles, mais il passait week-end et jours fériés à la caserne, car il n’avait nul part ou aller.
Marcel devenait un jeune homme méticuleux, soigné du haut en bas, jusqu’à ses chaussettes, toujours du blanc le plus immaculé. Aucunement attiré par l’alcool, la drogue et les bars, il était curieux, avide d’information. Il s’amusait à balayer des codes de 22 chiffres mélangés de lettres et les repérer ailleurs au premier coup d’œil. Il numérisait les images de manière si précise qu’il put les retrouver parmi des centaines de livres, se souvenant de la page exacte de là où il l’avait vu précédemment.


Il aspirait à une vie ordonnée, construite sur le respect d’autrui et lorsqu’il rencontra Betty, il décida très vite de l’épouser. Etant mineur d'âge, il dût demander l’accord de sa mère. Il crut à une erreur, mais ce n’en était pas. Il rencontra une femme effrayante qui lui refusa l’autorisation de se marier. Il dut attendre ses vingt un ans.
Le jeune couple vivait à Anvers, dans un appartement social et ils eurent une fille, nommée Wendy.

Un homme sonna à sa porte et lui dit être son frère. Un autre arriva, puis un troisième. Il apprenait ainsi être né d’une famille de douze enfants. Neuf avaient été abandonnés à la naissance, placés dans des institutions différentes. La majorité avait été transférée de l’orphelinat à la psychiatrie, comme si la Flandres n’avait que l’enfer à offrir à ses enfants abandonnés.
En 14 mois, le gaz carbonique d'un chauffe-eau vétuste tua la femme de Marcel. Son frère préféré mourrait dans l'incendie de sa maison et un autre se suicidait.
Marcel décida d'interpeller la justice, afin de libérer ceux de ses frères et sœurs qui étaient encore enfermés en psychiatrie, pour reconstituer une famille normale. Au château fort de Turnhout, les juges flamands le regardaient comme s’il fut si petit qu’ils ne parvenaient pas à le voir ou l’entendre. Il revint alors avec un bidon d’essence, leur demandant d’une voix claire et forte de choisir entre l’écouter où le voir brûler. Les magistrats en perdirent leur superbe : cela risquait de réduire le château en cendres. Ils choisirent de l’écouter, puis le firent interner.


Le petit homme était si sûr de son droit, faisait une grève de la faim, exigeant la révision des dossiers de son frère, de sa sœur et du sien. Les gens étaient partagés entre un sentiment de peur et d'admiration. Les médecins étaient embarrassés, car ils ne voulaient pas voir tous leurs patients faire de même. La justice était choquée que quelqu’un de si simple ose la contredire au risque sa vie. Plusieurs parlementaires venaient le voir, découvrant un homme spirituel dont les arguments étaient infiniment censés. Ils négociaient avec la justice et obtenaient tout ce qu’il demandait, sous condition de suivi psychiatrique. Marcel fut d'accord, mais il n’est pas homme à comprendre ce genre de condition et il ne la respecta pas. Les juges punissaient cette insolence et le faisait interner à nouveau : une fois, deux fois, puis abandonnèrent quand les médecins diagnostiquaient que rien ne peut guérir tant d’obstination, mais qu’il ne représentait de danger ni pour lui-même, ni pour la sécurité publique. De retour au village, il était un héros: il avait libéré un frère et une soeur qui purent enfin vivre, se marier, avoir des enfants et être heureux.

Lire l’article complet surhttp://pedocriminalites.blogspot.com/2012/03/marcel-vervloesem-sa-vie.html


Le militant

En 1989, Marcel Vervloesem aidé de quelques habitants et amis de sa commune de Morkhoven (Belgique) décide de créer l’association sans but lucratif Werkgroep Morkhoven Nationaal afin, dans un premier temps, de lutter contre les violences infligées aux enfants de l’hôpital psychiatrique d’Anvers, le Algemeen Kinderziekenhuis Antwerpen Good Engels.
De par son expérience professionnelle, Marcel Vervloesem s’intéresse déjà de près aux enfants fugueurs et disparus. Très vite, son attention se porte sur une autre association située près d’Anvers et dédiée, officiellement à l’encadrement des mineurs : l’ASBL Ganumèdes. C’est en fait une association paravent qui permet à des pédophiles d’attirer très facilement de nombreux enfants vers eux pour les exploiter ensuite dans des tournages pédo-pornographiques.
Alertée dès 1990 par l’association Morkhoven, les autorités belges réfuteront dans un premier temps ces accusations avant de mettre fin définitivement en 1996 aux activités de l’ASBL Ganumèdes suite à une saisie pour impayés par un huissier de justice au domicile du président de cette association : cette saisie permettra de découvrir fortuitement les preuves vidéos et photos.

En 1992, en poursuivant son enquête sur l’environnement de cette association, le Werkgroep Morkhoven met à jour un trafic d’enfants entre le Portugal et la Belgique (entre Madère et Temse). [...].

En 1993, sur les traces de Manuel Shadwald, un enfant allemand disparu, Marcel Vervloesem et son association enquêtent de près sur le Berlinois Lothar Glandorf, patron du bar Le Pinocchio qui figure dans le dossier « Temse-Madère » : l’établissement est suspecté d’être spécialisé dans le proxénétisme de jeunes garçons.
Lothar Glandorf se ferait assister dans ses trafics entre la Hollande et la Belgique par Robbie Van Der Plancken, un ancien fugueur belge qui apparaît sur la cassette Madeira. Lors d’une confrontation directe et filmée avec Vervloesem, Van Der Plancken le met sur la piste de son amant : un pédophile hollandais du nom de Gerrit Ulrich. Celui-ci assure depuis son appartement à Zandvoort (une station balnéaire sur la mer du Nord située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Amsterdam) la diffusion commerciale de matériel pédophile au travers de son site internet nommé Apollo.
En se rendant sur place le 11 juin 1998 et en faisant pression sur lui, Vervloesem obtient qu’il lui remette un premier CD ROM de 8 500 photos pédocriminelles allant jusqu’à des viols de bébés et la mise à mort d’enfants : c’est ce qu’on appellera par la suite le « CD de Zandvoort ».
Gerrit Ulrich décide alors de prendre la fuite : il est assassiné en Italie le 29 juin 1998 par Robbie Van Der Plancken. Avant sa mort, il aura eu le temps de contacter par téléphone Vervloesem pour lui indiquer une cache de son appartement qui dissimule d’autres documents. Sur les lieux, Marcel Vervloesem récupère vingt autres CD et découvre que des agents des services de renseignement hollandais l’ont précédé.

L’association Morkhoven a désormais en sa possession plus de 100 000 photos. La justice hollandaise qui a récupéré de son côté entre 100 000 et 200 000 autres photos identifiera plus tard 472 visages dont une vingtaine de victimes françaises.
Fin juin 1998, Marcel Vervloesem détient vingt-et-un CD ROM pédocriminels. Consciencieusement, il effectue dans un premier temps des copies du matériel. Dans un second temps, il informe la justice mais, méfiant, lui demande des garanties.
Le 11 avril 1999, l’association Morkhoven transmet des copies de plusieurs CD ROM au roi belge Albert II, à son procureur général et au gouvernement français. Le cabinet de Jacques Chirac accusera réception, indiquant avoir transmis le CD ROM au garde des Sceaux. Le 12 avril 2000, Élisabeth Guigou alors garde des Sceaux, déclarera pourtant ne pas être en possession du matériel de Zandvoort. Finalement, après l’ouverture d’une enquête en France et malgré l’identification de 42 enfants par les familles, un non-lieu sera rendu en 2002 puis un classement sans suite le 20 mars 2003 par la juge Danielle Ringot. En 2008, le procureur général belge de son côté répondra que les pièces ont disparu du dossier.

Lire l'article complet sur : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-chasseur-de-pedophiles-Marcel-Vervloesem-nous-a-quittes-49487.html


Verloesem et Morkhoven espionnés par la Princesse de Croÿ

Marcel et son association Morkhoven furent soit disant épaulés par la princesse Jacqueline De Croÿ et sa fondation mais il n'en fut rien, bien au contraire. Elle a réussi a écarter Marcel Vervloessem et possède tous les dossiers de ce dernier.
Il faut savoir que Jacqueline De Croÿ accuse les honnêtes activistes comme Glatz, (CIDE) Lavachery (Dignaction) et bien d'autres. En parallèle, elle protège la noblesse et la royauté des accusation de pédophilie, en effet, jamais un mot au sujet. De Croÿ aurait été mandaté par le roi belge Albert II pour infiltrer et neutraliser le groupe Morkhoven.

En 1998, sur base de preuves ssolides,  Marcel Verloesem menaçe directement et en premier lieu le pouvoir belge au sujet de l'affaire Dutroux.
Trois ans après l’action d’éclat de Marcel, la princesse de Croÿ arrive de nulle part pour prétendre se placer à ses côtés sous pretextes fumeux. Elle devient vice présidente du groupe Morkhoven, créé des adresses e-mail au nom de Marcel Vervoloesem sans qu’il n’en sache rien, intervient sur facebook en se faisant passer pour lui, et détient dans sa demeure flanquée du sceau maçonnique, les archives du groupe. Archives auxquelles Marcel n’avait plus accès librement avant sa dernière incarcération.

Si l’enquêteur a subi la torture et la prison, pour être réduit au silence, sans droit ni moyen de communiquer, madame la vice-présidente De Croÿ n’a jamais eu le moindre souci, à part quelques ridicules inventions de sa part, histoire de donner le change. L’essentiel de sa communication était de faire de l’incarcération du héros flamand un feuilleton à épisodes, annonçant sa mort avec un mauvais goût macabre caractérisé à chaque fois qu’elle voulait faire monter son audience. A travers cette communication indécente, elle tentait de se faire assimiler à l’héroïsme de l’enquêteur.

Miss de Croÿ a su en outre créer une habile confusion entre le groupe Morkhoven et sa fondation. En mettant en avant celle-ci comme étant « la » référence, miss de Croÿ sous-entent que se serait elle-même qui serait à l’origine du combat ! Aujourd’hui, cette fondation qui envahit la toile avec une trentaine de sites, bloque les sites de références selon les aveux mêmes de l’intéressée.

sources :
http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-scandale-les-anonymous-publient-une-liste-de-personnalites-impliquees-dans-le-reseau-de-l-affaire-122059388.html
http://pedocriminel.blogspot.com/2013/05/la-fondation-princesse-de-croy.html


La prison, la maladie, le silence puis la mort

Marcel Vervloesem est finalement condamné en juillet 2001 à sept mois de prison avec sursis pour imprudence dans le traitement de ses dossiers dans l’affaire « Temse-Madère ». À partir du printemps 2004, puis en 2006 et enfin en 2008, Marcel Vervloesem va comparaître pour possession et diffusion de matériels pédophiles, escroquerie et viols. Le juge désignera comme psychiatre expert le professeur Cosyns mis en cause dans la première affaire traitée par l’association Morkhoven à l’hôpital psychiatrique Good Engels d’Anvers.
Il est incarcéré définitivement le 5 septembre 2008. Insulino-dépendant, déficient rénal et luttant contre un cancer métastasé, il purgera sa peine dans des conditions inacceptable.
Voici une liste avec plus de 20 hospitalisations d’urgence et d’opérations subit par Marcel Vervloesem suite à de mauvais traitement infligés en prison :

1) Cancer malin – Hopital St H. Hart à Lier – 2 fois
2) Reins – 5 fois – Hôpital St Elisabeth à Herentals
3) Pancréas – 2 fois – 1X Hopital St H. Hart à Lier, 1X UIA d’Anvers
4) Urgence en soins intensifs pancréatite 2 –
5) Urgence en soins intensifs pancréatite 1 – UIA d’Anvers
6) Soins intensifs – Hôpital Fabiola à Sambreville/Hôpital St Elisabeth à Herentals 11X
7) Reins – Gasthuisberg à Louvain – 2 X
8. Disfonctionnement cardiaque opération à l’AZ Imelda Bonheiden – 3X
9) Soins intensifs diabétiques – Hopital St H. Hart à Lier 4X
10) Reins – Hopital St H. Hart à Lier – 1X
11) Opération du coeur – AZ St Jan Bruges – 1X
12) Dialyse rénale – Hopital St H. Hart à Lier- 1X
13) Hémorragie interne – AZ St Jan Bruges – 1X
14) Opération – AZ St Jan Bruges – 1X
15) Placement chirugical de tuyaux de dialyse – AZ St Jan Bruges – 1X
16) Soins intensifs cardio – St Elisabeth Turnhout – 1X
17) Urgence soins intensifs anémie (leucémie) – St Elisabeth Turnhout – 1X
18) Urgence soins intensifs – St Elisabeth à Herentals – 1X
19) Opération du coeur – AZ St Jan Bruges
20) En date du 14 mai 2009 il devait du à des problèmes cardiaque consécutif entre autre au manque de médication et un traitement insuffisant être admit en urgence à l’hôpital AZ Sint Jan Bruges mais la direction de la prison avec son avis négatif a réussi 1 jour avant l’admission sur base du rapport du PSD éviter cette admission.

Finalement, Marcel est acquitté en décembre 2014 par la cour d'appel. Cependant toute forme de communication avec son association, sur internet et sur les réseaux sociaux lui fut interdite par la justice. Marcel décèdera le 22 janvier 2018 à l'âge de 65 ans.

sources :
http://groupementdhumanistes.centerblog.net/3801-belgium-marcel-vervloesem-encore-a-hopital-depuis





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