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samedi 3 juillet 2021

Italie: des faits graves passés inaperçus



Les faits (année 2000):
  • Un bébé coupé en deux, 
  • une petite fille d'une dizaine d'année pendue, nue, 
  • une autre de cinq ou six ans se tordant de douleur sur le lit où un homme la viole, 
  • des scènes de viols de groupes, d'autres, d'accouplement avec des animaux... 
Ce ne sont que quelques-unes des images atroces, d'un sadisme abominable que l'on peut voir sur le site Internet d'un réseau international de pédophilie découvert par la police italienne, en collaboration avec la police russe. Onze personnes viennent d'être arrêtées, huit en Italie et trois en Russie, tandis que la police a identifié 1.700 suspects pour recel ou divulgation de matériel pédo-pornographique.

Le parquet de Torre Annunziata (Naples) qui a ouvert l'enquête il y a près de deux ans, à la suite d'une signalement de «Telefono Arcobaleno», le numéro vert pour la protection des mineurs, a découvert l'existence d'une vaste production vidéo de pornographie pour pédophiles, commercialisée dans le monde entier, à travers Internet, par une organisation russe, avec un chiffre d'affaires dépassant 600 millions de dollars.

Selon le catalogue offert aux amateurs:
  • les films se divisent en cinq catégories, 
  • avec des prix allant de 400 à 6.000 dollars, suivant l'âge des enfants
  • les plus chers sont ceux qui ont entre 2 et 6 ans et le niveau de violence qui peut aller jusqu'à l'homicide. 
  • On peut également se contenter d'acquérir du matériel sonore avec des cris d'enfants...
  • Les films les moins chers sont les «snipe» tournés à l'insu des enfants, tandis que les «poose», où les enfants «posent», sont beaucoup plus coûteux. Les précieux «cp» qui proviennent de collections privées de pédophiles, souvent fabriqués en famille peuvent atteindre des prix allant jusqu'à 10.000 dollars. 
  • Les productions nécros-pédo où les enfants sont non seulement violés et malmenés mais aussi tués devant la caméra sont hors de prix.
Il n'est pas possible de voir, sur le site Internet, des images promotionnelles de ce genre de film. Il faut se fier aux descriptions des horreurs promises et payer. Tous les paiements auraient été faits à travers la très respectable Western Union, y compris le siège de la filiale -bruxelloise de la banque.

La police moscovite a arrêté un ancien militaire soviétique, propriétaire d'une société de distribution de vidéos et un homme d'affaires qui ne se contentait pas seulement de vendre les films mais qui en était aussi, souvent, protagoniste.
Parmi les personnes arrêtées en Italie, on trouve des gens apparemment irréprochables. De tranquilles pères de famille, fonctionnaires de l'Etat, entrepreneurs, commerçants, etc.
Les malheureuses victimes étaient, semble-t-il, des enfants kidnappés dans des orphelinats en Russie et dans des pays du Moyen-Orient et certains d'entre eux seraient encore prisonniers de leurs ravisseurs [...].

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Ce que la presse ne dit pas:

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