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jeudi 29 juillet 2021

Aux orgines de quelques musiques ou mouvements iconiques



Calypso

Un entrepreneur nommé Eduardo Sa Gomes joua un rôle important dans la diffusion du calypso à ses débuts. Sa Gomes, un immigrant portugais qui possédait un magasin de musique et de matériel phonographique à Port of Spain, fit la promotion du genre et a apporté un soutien financier aux artistes locaux [...]
La première chanson identifiable du genre calypso a été enregistrée en 1912, par le Lovey's String Band lors d'une visite à New York. [...] La majorité de ces calypsos de l'époque de la Première Guerre mondiale étaient des instrumentaux de Lovey et Lionel Belasco. Lionel Belasco est né à Maracaibo (Venezuela), fils d'une mère afro-caribéenne et d'un père juif sépharade. Il a passé sa petite enfance à Port of Spain, à Trinité-et-Tobago, et a grandi à Trinidad. Il a beaucoup voyagé dans les Caraïbes et en Amérique du Sud dans sa jeunesse, absorbant une grande variété d'influences musicales. Il dirigeait son propre groupe en 1902, et a fait ses premiers enregistrements phonographiques à Trinidad en 1914.

Lionel Belasco

sources:



La soca

La soca est un genre musical caribéen originaire de Trinité-et-Tobago dans les années 1970. Née du carnaval de Trinidad, c'est une version accélérée du calypso (soca est la contraction de soul-calypso) mêlant des rythmes de chutney, funk, saoul, reggae, zouk, latin, cadence et traditionnels d'Afrique de l'Ouest.
Les premiers morceaux de soca évoquaient les problèmes sociaux de Trinidad et la politique mais la musique a pris différentes variantes, et le style a évolué en musique de festivité dynamique et de défoulement. Un projet musical ayant abouti à la création de la soca fut lancé en 1970 aux KH Studios à Trinidad [...]. Les musiciens impliqués dans cette initiative furent entre autres :
  • Robin Michael Imamshah (guitare, responsable du projet)
  • Angus Nunez (basse)
  • Errol Wise (batterie)
  • David Boothman (cordes)
Robin Michael Imamshah est un auteur-compositeur-interprète, musicien, ingénieur et producteur primé. Son influence est présente dans l'industrie musicale caribéenne depuis quarante-six (46) ans.
Certaines de ses publications Facebook laissent penser qu'il supporte et fait partie de la Mafia Khazare (voir plus bas son post de condoléances envers l'effroyable Juge Ruth Bader Ginsburg nommée par Bill Clinton. Ce dernier ainsi que Ruth figureraient sur les carnets du Lolita Express. A savoir que Ruth aurait tenter d'abaisser l'age du consentement sexuel aux Etats-Unis à 12 ans). Robin est par ailleurs incroyant (déclarations dans un post sur sa page Facebook).

Robin Michael Imamshah


sources:



Le rastafarisme, reggae et maçonnerie

Le mouvement rastafari (ou « rasta ») est un mouvement social, culturel et spirituel qui s’est développé à partir de la Jamaïque ainsi qu dans les communautés afro caribéennes vers les années 1930.
Le message rastafarien s'est diffusé en partie à travers la musique reggae [...] :

« Le reggae est un reflet de la vie rasta, elle est son écho et non sa source »

Une autre source du rastafarisme est le messianisme, qui remonte à Leonard Percival Howell et comporte des éléments d’inspiration clairement hindoue. Vers le début ou le milieu des années 1930, Howell a écrit un pamphlet de 14 pages, intitulé « La clé promise », qui pose le fondement de la deuxième source d’inspiration du rastafarianisme, influencée par l’hindouisme et le rosicrucianisme. Beaucoup de dirigeants de cette époque étaient aussi francs-maçons.

Considéré comme un prophète par les adeptes du mouvement Rastafari, celui qu’ils appellent le « Black Moses » (Moïse Noir), le jamaïcain Marcus Garvey s’inspira des Shriners et fut lui-même franc-macon.
Au cours des 4 années précédant sa mort, Marcus Garvey se passionna encore plus pour l’idéal maçonnique basé sur la connaissance secrète [...]. Garvey faisait allusion à l’évolution de l’idée fraternelle, de l’atelier en loge jusqu’à l’évolution en un puissant véhicule politique, basé sur l’organisation de confrérie révolutionnaires secrètes.
Dans un document intitulé The Craft and The Crescent, écrit par Michael R. Scheiderer, un ancien membre de la Loge numéro 113 de Mechanicsburg, il est déclaré que:  » Marcus Garvey était un membre de la loge Prince Hall Mary Lefkowitz […] Dans une large mesure, l’UNIA (mouvement politique crée par Garvey) a été organisé dans les grandes lignes maçonniques : 
  • il se consacrait à des événements caritatifs, 
  • leur constitution était basée sur celle des francs-maçons  » ; 
  • il y avait aussi un « potentat », « coiffé d’un casque de potentat ressemblant aux chapeaux de cérémonie portés par les maçons lors des défilés spéciaux ». 
  • Marcus Garvey portait un uniforme semblable à celui d’un Templier de l’Ordre Maçonnique ». 
Beaucoup de francs-maçons afro-américains à l’époque croyaient que la franc-maçonnerie avait en fait commencé dans la civilisation avancée de l’Egypte ancienne. Ce qui permit aux Afro-Américains de s’identifier à la Franc-Maçonnerie, puisqu’ils la pensaient inspirée des cultes de l’Afrique de l’Antiquité ».

Dans le reggea, on compte également nombre de franc-macons, chanteurs reggae, par exemple Adidja Azim Palmer alias Vybz Kartel. Se basant sur plusieurs éléments [...] certains le soupçonnent fortement d'être franc-macon: 
  • sa bague où l'on peut voir les insignes franc-maçons (une équerre et un compas), 
  • ajoutez à cela des lyrics de l'artiste « mi reach 33 degrees a masonry heights a evil » où il se vante d'atteindre le 33eme degrés de la maçonnerie du mal 
  • et un autre passage où il manquerait de respect à des références de l'ancien testament... 
  • sans rapport (à confirmer) avec la maçonnerie, l'artiste se blanchit la peau. Le raggaman a assuré qu’il avait décidé de s’éclaircir la peau, et surtout, qu’il en était fier. Si cela peut paraître choquant, sachez qu’une très grande partie des couches sociales pauvres de Jamaïque consomme des produits à très fort taux d’hydroquinone pour se blanchir la peau et ce phénomène est en train de rentrer progressivement dans les mœurs depuis une dizaine d’années. La peau claire est considérée comme un symbole de beauté et surtout un facteur de réussite. Vybz Kartel en fait même l’apologie dans un de ses derniers morceaux dans lequel il affirme qu’avant les filles ne le regardaient pas, et depuis qu’il a éclairci il a beaucoup plus de succès. Il serait même question qu’en dehors de sa marque de chaussures qu’il compte lancer, il voudrait commercialiser aussi sa marque de « bleaching » (un « savon » comportant la recette qu’il a lui-même utilisé pour changer de peau) :

 
Vybz Kartel 
ci-dessous avec le foulard jaune





Pour finir, on peut résumer la théologie rastafarienne, selon son inspiration panthéiste, aux croyances que « Dieu est l’homme et l’homme est Dieu ». Le panthéisme rasta est ainsi fondé sur le mensonge que Satan répète inlassablement à l’humanité depuis le jardin d’Éden : « vous serez comme Dieu » (Genèse 3.4). 
Bien qu'il soit dit «[...] C’est moi qui suis Dieu et il n’y en a pas d’autre. Je suis Dieu et personne n’est comparable à moi. » (Ésaïe 46.9) 

sources:
https://monsieurpm.wordpress.com/2015/11/03/islam-franc-maconnerie-le-panafricanisme/
https://reggae.fr/lire-news/2534_200811_Vybz-Kartel-victime-de-rumeurs-improbables.html



Hip-Hop

Afrika Bambaataa, dont le vrai nom est Lance Taylor est un DJ américain, l'un des créateurs du mouvement hip-hop et le fondateur de la Zulu Nation.
Les deux autres pères fondateurs du mouvement hip-hop sont DJ Kool Herc et Grandmaster Flash. Bambaataa est le plus mystérieux des trois ; il refuse de révéler au public sa date de naissance exacte. 
Selon certains écrits et articles biographiques, Afrika Bambaataa serait né en avril 1960 mais cette estimation ne concorde pas avec son parcours ... [...].

On sait qu'il est né à Manhattan, vraisemblablement en avril 1957, de parents originaires de la Barbade et de la Jamaïque. Selon certaines biographies, le nom de naissance d'Afrika Bambaataa serait Kevin Donovan mais il est maintenant établi que son nom est Lance Taylor.
La vie de Afrika Bambaataa reste en partie mystérieuse, voire énigmatiquen  Bambaataa fut un leader du gang des Black Spades, devint l'instigateur de l'art du Djing avant de se réinventer comme un missionnaire contre la violence en fondant la Zulu Nation. De ses qualités de rassembleur, Jay McGluery, un ami de Bam, témoigne : « Il y avait énormément de gangs, et il connaissait au moins cinq membres de chacun d'entre eux. À chaque fois qu'il avait un conflit, il essayait d'arranger le coup. La communication c'était son truc » (propos recueillis par le journaliste Steven Hage

Entre 1971 et 1975, soit environ entre ses 14 et 18 ans, Afrika Bambaataa s'impose comme le DJ le plus influent du South Bronx. Suivant le sillon creusé par le DJ Kool Herc, ses set-lists, ses « mixs », empruntent à la fois à la salsa, au rock, à la soca mais surtout à la musique soul et au funk. Il entame souvent ses sessions avec le générique d'une émission de télévision différente chaque soirée. C'est la diversité du répertoire musical et l'originalité de Bambaataa qui permettra au courant hip-hop naissant de déployer ses ailes et de prendre son envol au-dessus des quartiers pauvres de New York.
 
 
 
Un homme qui prétend être l'ancien garde du corps d'Afrika Bambaataa affirme que le pionnier du hip-hop est un pédophile. Au milieu des accusations de pédophilie qui pèsent sur Afrika Bambaataa, la personnalité de la radio Star a interviewé un homme du nom de Shamsideen Shariyf Ali Bey qui affirme avoir été garde du corps de l'artiste.

Au cours de l'interview, l'homme surnommé Lord Shariyf a traité à plusieurs reprises Afrika Bambaataa de pédophile et a déclaré avoir été témoin de choses troublantes de ses propres yeux.
"Je peux dire que j'ai assisté à des choses où je me suis dit, qu'est-ce qui se passe, bordel ?" a déclaré Lord Shariyf. Lord Shariyf a déclaré que les rencontres sexuelles présumées d'Afrika Bambaataa avec des garçons mineurs étaient un "fait bien connu dans la Zulu Nation". Il a déclaré que Bambaataa avait eu des contacts, d'une manière ou d'une autre, avec des centaines de garçons depuis les années 70.

Le garde du corps a également affirmé que des garçons étaient constamment présents au domicile d'Afrika Bambaataa. Lord Shariyf a affirmé que Bambaataa emmenait ces jeunes hommes en tournée et restait dans la même pièce qu'eux. "Il y a toujours un garçon dans sa maison", a déclaré Shariyf. "Quand il part et rentre chez lui, il y a toujours un garçon. Je les ai vus camper, lui demander de l'argent. Il voyage avec des adolescents en fin de vie. Ce sont ceux qu'il emmène à l'étranger avec lui. Quand je l'accompagnais en tournée aux États-Unis, je restais dans une chambre et il y avait des garçons dans la chambre avec lui."
Quatre hommes, dont le politicien du Bronx Ronald Savage, ont accusé Afrika Bambaataa de les avoir agressés sexuellement lorsqu'ils étaient enfants. Bambaataa a nié toutes ces allégations.
  • Ronald Savage, avait été le premier à accuser l'artiste... L'homme politique originaire du Bronx a en effet affirmé qu'Afrika Bambaataa avait profité de sa célébrité à la fin des années 70 pour le forcer à effectuer une fellation : "J'étais un enfant, quand c'est arrivé. Je voulais être avec le groupe du moment et je ne comprenais pas ce que Bambaataa me molaistait".
  • Aujourd'hui, de nouvelles personnes, enfants à l'époque, se disent victimes de ce pionner du mouvement hip hop. Un certain Hassan Campbell, a décrit Bambaataa comme "un pervers notoire, aimant les petits garçons".
  • Un autre, Troy, l'accuse d'attentat à la pudeur et regrette également de ne pas avoir pris la parole plus tôt.
  • Enfin une dernière victime souhaitant rester anonyme a elle déclaré "qu'elle pensait être jusqu'à présent la seule dans ce cas".

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